À partir de photographies amateurs, il y en a plus de mille six-cents, numérisées et retravaillées par différents logiciels, j’ai voulu nous faire réfléchir sur le trop plein d’images dans nos sociétés. Si les familles se léguaient autrefois, d’une génération à l’autre, leurs photographies, ce n’est plus le cas aujourd’hui. Elles se vendent maintenant par lots sur le web. Au souci de conserver une mémoire familiale et collective, nous préférons dorénavant l’instantanéité de nos cellulaires. D’où les entassements de sphères rappelant les décharges de nos sociétés postindustrielles. Mais approchez-vous. L’effet miroitant des sphères nous invite à la contemplation. Sommes-nous devant un paysage bucolique ou un tas d’immondices? À vous de juger.
Voir :